Travailler pour soi…

Mon début dScreenshot_2015-07-03-14-02-29‘année a été bien chargée. Alors que mon rythme de travail a considérablement ralenti à mon travail, j’ai rempli mon temps avec des préoccupations plus personnelles.

Je me suis remise au développement (quand je dis remis, je n’y avais pas touché depuis ma sortie de l’école). Je ne sais pas où cela me mènera mais j’ai été très enthousiaste de redécouvrir le sentiment d’apprendre quelque chose, de progresser (en passant bien évidemment par des phases de désespérance où j’avais l’impression que jamais je ne sortirais quoi que ce soit), d’être à l’origine d’un projet plutôt que de travailler sur les projets initiés par les autres. C’est un projet qui me tient à cœur et je suis persuadée qu’elle peut être utile, sympa et distrayante. Comme un complément naturel à la lecture d’histoires aux enfants.

Je me suis sentie comme un soir de Noël, quand enfin j’ai publié cette première application sur le Google Store. Ce n’est qu’un début, une première version, mais elle permet tout de même de bien comprendre le concept. Je vous propose de la découvrir ici – Living Book.

Il existe également une communauté google « La fourmilière » qui vous permettra d’accéder aux versions Bêta ou de vous tenir au courant des nouveautés sur ce projet. N’hésitez pas à vous abonner.

Ma volonté est vraiment de créer une application utile, utilisable par leurs utilisateurs donc n’hésitez pas à me contacter pour me faire vos remarques, suggestions, etc.

2015 ! Une nouvelle année qui commence…

C’est de saison, c’est le temps des bonnes résolutions. Je sais celles que je ne ferais pas. Je sais également qu’il y a beaucoup de bonnes résolutions qui partent à la poubelle dès l’instant où on les prononce. Je me concentrerais donc sur une seule résolution importante à mes yeux :

Diminuer le niveau de stress dans notre maison

Cela fait un moment que je me rends compte à quel point nous baignons dans le stress. Mes enfants y compris, dès le lever jusqu’au coucher.

  • Le réveil qui sonne
  • La course du matin pour ne pas être en retard à l’école / au travail (habillage, petit déjeuner, lavage de dents, coiffage, chaussures, manteaux, gants, bonnets, tours de cou, et marche rapide, etc.)
  • La journée au rythme de l’école (apprendre, interagir, se dépasser, se comporter comme on l’attend, se taire, apprendre, parler, participer, vivre en communauté, etc.)
  • Le retour à la maison (goûter, faire les devoirs, manger, se laver, se coucher)

Au rythme quotidien, on rajoute également tous les apprentissages du quotidien auxquels ils doivent faire face : manger équilibre, rester sage, ne pas faire trop de bruit, supporter les attentes des autres membres de la famille, faire ce qu’on leur demande, quand on leur demande et comme on leur demande, etc.

Au sein d’une famille, on partage beaucoup : les joies, les malheurs et aussi le stress. Il y a une belle réciprocité parents stressés = enfants stressés et inversément.

Alors, pour améliorer notre qualité de vie, nous avions déjà amélioré notre cadre de vie il y a deux ans en déménageant. Maintenant j’aimerais que nous apprenions tous à profiter de la vie.

Mes sources de stress à régler sont :

  • l’éducation des enfants : comment faire que mes enfants soient bien élevés, sans pour autant être sur leur dos sans arrêt,
  • le travail : comment avoir un travail qui me plaise mais qui me permette quand même d’avoir une bon équilibre vie privée – vie professionnelle,
  • la sécurité : affective, financière, physique,
  • l’avenir : comment assurer un bon avenir à ma famille.

Cette seule résolution devrait m’occuper sans soucis pour toute l’année à venir et même plus, parce que je ne veux pas me transformer en lapin blanc.

Images : Parc-d-attraction.fr

Vidéo

Mange ! Les fruits et légumes moches…

Depuis quelques jours, on en parle, ils sont à l’honneur, mis en avant dans les étals de quelques magasins… Je veux bien sûr parler des Fruits et Légumes moches. Par chez moi, je les ai redécouverts via le supermarché Intermarché de ma ville et la campagne de publicité associée :

Mais ces fruits et légumes moches, je les connais depuis longtemps… Quiconque mange des légumes du jardin ou va dans des fermes de cueillettes savent à quoi ils ressemblent…

Mes enfants, qui sont nés en ville sans jardin ont d’abord connus ces fruits et légumes lisses, sans défaut apparemment. Ce n’est pas pour autant qu’ils en mangeaient… Et puis nous avons déménagé, et ils ont découvert le jardin, la cueillette et les imperfections de tous ces légumes non calibrés. Ils ont donc commencé à apprécier les fruits et légumes à travers ces fruits et légumes imparfaits.

Comment en est-on arriver à rechercher la perfection visuelle jusque dans nos assiettes ? Les particularités de ces fruits et légumes moches sont pourtant :

  • le résultat de l’adaptation de la nature à une difficulté rencontrée pendant leur croissance,
  • un excès de croissance,
  • un accroc à la récolte,
  • etc.

Rien qui n’altère la qualité intrinsèque du produit. Et en réalité ça donne quoi les fruits et légumes moches ?

 Alors si il y a bien une initiative que je soutiens, c’est celle là ! Vive les fruits et légumes moches !

En passant

Suis le rythme ! ou pas…

 

Tous les parents en parlent, et peu en sont satisfaits. Je fais partie de ceux qui ne comprennent pas cette réforme et n’en voient pour le moment que l’impact négatif sur leur famille.

Chez nous, la réforme c’est :

  • une heure de cours supprimés chaque jour, en fin de journée,
  • 20 minute supprimées en début d’après midi,
  • 3h20 d’école le mercredi matin.
  • 20 minutes rajoutées chaque matin

Je n’arrive pas à y trouver des points positifs.

Niveau fatigue

Ce que je constate après 3 semaines d’école c’est que mes trois enfants (PS, MS et CP) sont complètement sur les rotules. Ils sont fatigués, énervés. Ils appréciaient leur petit répit du mercredi matin. Se lever quand on se réveille, traîner en pyjama, prolonger le petit déjeuner, aller se promener ou rester à la maison à s’occuper comme on veut.

Niveau école

Il est dur de voir aujourd’hui les bienfaits sur la qualité de l’enseignement, mais pour le moment, les enseignants n’ont pas l’air d’apprécier. 20 minutes rajoutées dans la matinée, ce n’est pas 20 minutes d’enseignement en plus. Pour le moment, on en est plus à 20 minutes de récréation en plus. Parce que les enfants trouvent la matinée trop longue, qu’ils ont du mal à rester calme toute la matinée. Le pire chez nous c’est dans la Petite Section. L’après midi étant de 13h50 à 15h30, les maîtresses ne viennent que pour surveiller une sieste.

Il y a également des dommages collatéraux. La mairie, pour financer cette réforme a décidé :

  • de ne plus financer aucune sortie scolaire (y compris celle de fin d’année),
  • de diminuer la présence des ATSEM (plus d’ATSEM l’après midi), 1 seule pour l’école le mercredi, pour leur permettre d’animer des activités périscolaires.

Elle en a également profité pour mettre le hola sur des arrangements entre les maîtresses et les ATSEM qui semblaient satisfaire tout le monde comme par exemple la récupération des heures que faisaient les ATSEM le samedi du spectacle de fin d’année (plus de récupération = plus d’ATSEM pour aider les enseignants pendant le spectacle)

Niveau Activités Périscolaires

Pour le moment, il n’y en a pas. Elles devraient commencer la semaine prochaine, mais la colère gronde dans les rangs des animateurs qui n’auront pas le nombre d’animateurs nécessaire pour organiser les activités qu’on leur demande de faire. Mais est-ce que j’ai vraiment envie de rajouter des activités dans la journée de mes enfants ? Je n’en suis pas certaine.

 

Je sais que les français sont de nature râleuse. Mais moi, je suis dans l’incompréhension totale :

  • Pourquoi la réforme, si elle est nécessaire, donne tellement de liberté que les organisations de l’école peuvent varier autant d’une ville à l’autre ? (Moins d’heure l’après-midi, pause méridienne plus longue, pas d’école le vendredi après-midi, etc.) Est-ce que toutes ces organisations différentes peuvent vraiment apporter le même bénéfice ?
  • Pourquoi laisser aux mairies le soin de décider comment appliquer la réforme et comment organiser les activités périscolaires ? Cela donne lieu à tellement de différences d’une ville à l’autre !
  • Pourquoi appliquer la réforme en maternelle ? Les enseignements de la maternelle, permettent de moduler les journées entre temps d’apprentissage, temps en autonomie, et repos.
  • Si les enfants sont si fatigués, n’est-ce pas que leur journées sont trop chargées ? Pourquoi rajouter des activités en plus de l’école ?
  • Les enfants seraient effectivement moins fatigués, s’ils étaient couchés plus tôt, et donc s’ils rentraient plus tôt chez eux à la maison. Mais pour tous les enfants dont les deux parents travaillent, ce n’est pas la durée de l’école qui influe sur la longueur de leur journée, c’est le travail de leurs parents, et là dessus, il n’y a pas d’adaptations prévues.

Alors qu’égoïstement, je refusais l’école le samedi matin (parce que ça ne m’arrangeait pas), maintenant, j’aimerais que mes enfants aillent à l’école le samedi matin plutôt que le mercredi matin. Cela permettrait d’avoir une semaine plus linéaire, moins binaire, et une meilleure alternance école – maison.

Alors que j’entends certains parents qui aimeraient que les activités périscolaires permettent de mettre l’accent sur des enseignements supplémentaires (langues, musique, etc.). Je préférerais que ces activités périscolaires ne soient pas si organisées et plutôt laissées au libre choix, et envies des enfants entre « temps de jeux libres » et activités en très petits groupes, pour que sinon, pour eux, cela ressemble trop à l’école.

Plutôt qu’espérer que du chaos (lié à l’absence de directives) naisse une solution miracle pour nos enfants, j’aimerais que l’état guide les écoles, donne un cadre à cette réforme, propose des modèles d’organisation qui paraissent sensés et bénéfiques pour tous.

Travaille ! Et ne fait que ça…

Mon tempérament aurait pu faire de moi une bourreau du travail… Si je n’étais pas aussi sensible à la fatigue, si je n’avais pas rencontré mon mari, si je n’avais pas eu d’enfants… Un bon manager aurait pu obtenir de moi que je travaille intensément pendant de longues heures de travail, sans que cela me pèse au quotidien. J’ai débuté dans une boite qui appréciait ce genre de chose, et j’aurais pu m’y habituer. Mais voilà, ma vie n’a pas pris cette direction. J’ai quitté cette entreprise quand j’ai imaginé avoir des enfants, bien consciente que la pression serait trop fort et me mettrait dans une situation inconfortable qui m’aurait toujours mis en déséquilibre entre : vouloir faire ce qu’on attend de moi et avoir une vie de famille. J’ai donc rejoint une entreprise aux horaires plus tranquilles, qui travaillait moins dans l’urgence et la précipitation. Je ne me suis pas trompée, j’ai découvert là bas, un autre rythme de vie, d’autres collè gues dont l’état d’esprit est à des centaines de lieues de mes anciens collègues. Cet état d’esprit n’est ni mieux, ni moins bien, juste différent et adapté à chacune des entreprises.

La vie continuant son chemin, et trois enfants plus tard, j’ai pris pleinement conscience que le travail c’est bien, y trouver de l’intérêt c’est encore mieux, mais ça ne fait pas tout. Il ne faut pas attendre de reconnaissance de son entreprise, surtout dans les grandes. Les intérêts personnels ne coïncident pas forcément avec les intérêts de l’entreprise et ni l’un ni l’autre n’est à blâmer, les objectifs de chaque côté sont différents. Alors j’ai trouvé mon équilibre avec un 4/5ème. Parce que même si je ne fais pas de gros horaires (9h30 – 18h), les jours de travail je ne vois mes enfants que 1h  (grâce  au temps que je passe sur la route) le matin que je passe à les pousser à se préparer pour l’école et 1 h le soir que je passe à les pousser à se préparer à se coucher. Le week-end, entre les tâches ménagères, les courses et les activités, il ne reste pas beaucoup de temps pour juste « profiter ». Le mercredi, c’est le jour des enfants mais aussi ma journée (parce que mes enfants savent aussi très bien jouer ensemble) où je me permets de glander un peu tout en faisant croire que je m’occupe d’eux…

Jack ayant 3 ans en octobre, je ne vais plus avoir le droit à ce congé parental à temps partiel. Le temps partiel n’est pas dans la politique de mon entreprise. Mais étant déjà au 4/5ème et arrivant tout à fait à accomplir le travail qui m’était confié sans que cela pose un  soucis en terme d’organisation pour mon entreprise, j’ai cru naïvement qu’ils pourraient accepter. Mais ils ont refusé, sans vraiment de raison valable, mais peu importe, c’est leur droit de refuser.

Dans quelle société vivons nous qui voudrait que nos enfants n’aient plus besoin de nous à partir de 3 ans, qui estime que nous sommes productifs que quand nous sommes présent à notre travail (oui parce que le télétravail n’est pas non plus ancré dans notre culture).  Ce n’est même plus une question d’enfants et de parents, c’est juste une question d’équilibre. Je veux pouvoir profiter de ma vie. Je pense être aussi productive à 4/5ème qu’à temps plein. Parce que mon travail n’est pas que de l’opérationnel, que des tâches à exécuter, c’est aussi beaucoup de réflexion que je garde toujours en tâche de fond, que je ramène à la maison pendant mes 2 heures de trajet quotidien, pendant que je fais d’autres tâches qui sont presque automatiques à la maison. Parce que tout ce que je fais le mercredi ou le week-end, je ne le fais pas pendant mes heures de travail. Parce qu’en étant à 4/5ème, je me sens quelque part « obligée » de faire de plus petites pauses déjeuner…

Donc une page se tourne, reste à savoir laquelle, celle avec mon entreprise actuelle, celle de mon  4/5ème ? J’ai quelques pistes à explorer avant de me décider…

Images : Ian Britton

Jouons ! Les stéréotypes vus par les enfants…

Pour que la séparation et les retrouvailles se fassent sur une note positive, nous avons achetés des cadeaux pour nos enfants. Lise et Melody on eu une barbie. Plus précisément, Lise a eu un ensemble Ken et Barbie en maillots de bain (il faut dire que Toys’r us faisait -50% sur tous les produits Barbie…). Je sais que Barbie ne donne pas une bonne image des femmes, en plus d’avoir souvent un rôle très stéréotypé, elle a un physique impossible. Mais c’est un jouet que j’aimais quand j’étais petite, et les enfants les aiment également. Je me suis toujours demandée si les enfants savaient faire la part des choses.

Alors que Lise contemplait l’arrière de la boite ses remarques nous ont donné la réponse

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Lise : C’est bizarre, ils sont tous pareils : les garçons sont tous musclés, et les femmes ont tous des longs bras fins

Moi : Ah bon ? Et ils ressemblent à des vrais ?

Lise : Non : ils n’ont pas de poils…

Moi : Et dans la vraie vie, les gens ils sont comment ?

Lise : Ils sont tous différents.

Je ne sais pas si l’allure des poupées sont très importantes au final pour les enfants. Ils ont bien conscience qu’elles ne représentent pas la réalité. La preuve en est, elle ne manque pas d’humour quand elle joue : P1020017

En passant

Faites de chats ! Adoptez des enfants…

A la maison, nous avons trois chats. Deux qui sont arrivés avant qu’on ait des enfants, un avant la naissance de Jack. Je me suis toujours dit qu’avoir des chats à la maison, c’est un peu comme avoir des enfants en bas âge (bien sûr j’exagère). Mais ils ont beaucoup de points en commun :

  • ils ne vont pas aux WC,
  • ils ont tout le temps faim,
  • ils confondent le jour et la nuit,
  • ils mâchouillent ce qu’ils ne doivent pas mâchouiller (les fils électriques, les télécommandes, les sacs en plastiques),
  • ils râlent en voiture,
  • ils abîment les plantes vertes, les meubles, les bibelots,
  • il faut les emmener régulièrement chez le médecin,
  • ils nous laissent des cadeaux empoisonnés qu’on découvre toujours au mauvais moment, du mauvais pied,
  • ils se chamaillent,
  • ils essayent de squatter notre lit,
  • ils savent nous manipuler, obtenir ce qu’ils veulent quand ils veulent,
  • il faut les faire garder pendants les vacances !

Alors quand les enfants sont en vacances chez les grand-parents, on peut toujours compter sur les chats pour nous rappeler qu’une vie sans contrainte n’existe jamais vraiment !

Images :  Wilson Afonso

Egalité ! Etre une fille ou un garçon…

Le temps est venu pour Lise de changer de vélo. Pour le moment, elle naviguait entre son premier vélo à qui on a oté les roulettes depuis 2-3 ans mais qui était trop petit, et un vélo qu’on nous a donné mais qui est un vélo à rétropédalage qui était source de chute.

Nous avons profité d’un week-end libre d’enfants pour nous rendre à Decathlon pour lui prendre un vélo 20 pouces plus adapté  à son âge. Nous avons été surpris, car à notre dernière visite, le choix était un peu moins restreint mais là nous avions le choix entre :

> le vélo mistigirl 3: un joli vélo sur fond blanc avec des touche de rose et de bleu ciel
 le vélo mistigirl 500 : un joli vélo rose fuschia avec tous les accessoires pour une ballade en ville
 le vélo racing boy 5 S : un vélo noir, vert blanc, avec des gros pneus et une fourche suspendu pour rouler sur tout type de terrain
 le vélo full suspended : un joli vélo rouge tout suspendu pour faire du vélo partout

J’ai été déçue, parce que j’avais le choix entre un vélo très fifille ou des vélos avec de gros autocollants Racing Boy. En plus, ayant deux enfants après Lise, nous voulions un vélo plus mixte. Je ne vois pas Jack à 6 ans rouler sur un vélo marqué Mistigirl tout rose. Le vélo que nous voulions était celui là Racing boy 3, bleu ciel, ciglé garçon mais avec une couleur vive qui soit sympa pour les filles comme pour les garçons, mais il n’était plus en stock.

Ce qui m’a énervé c’est :

  • de privilégier dans les rayons des vélos orientés ville pour les filles, et sportif pour les garçons
  • de ne proposer aucun modèle mixte en rayon
  • de ne proposer des modèles vraiment tout terrain qu’orientés garçons dans toute leur gamme
  • de n’avoir dans leur gamme qu’un seul modèle qui ne soit pas ciblé fille ou garçon et c’est un modèle basique sans vitesse

Je plains le vendeur qui a eu l’amabilité de s’intéresser à nous et de nous conseiller. Je n’ai pas pu m’empêcher d’exprimer le fond de ma pensée. Je sais qu’il n’y ait pour rien même si il véhicule lui même des clichés comme « Ne prenez pas le tout suspendu pour une fille, il sera trop lourd pour elle » ou « On vend ce que les gens veulent acheter ».

Il y aurait pourtant une solution simple pour vendre des vélos qui plaisent à tous sans être sexiste et sans augmenter le nombre de modèle. Alors s’il vous plait, mettez en rayon des vélos sans décoration, et vendez à côté de beaux stickers pour personnaliser les vélos aux goûts des enfants (Decathlon vend déjà des stickers à mettre sur les vélos, il faudrait juste avoir en rayon des vélos neutres). Comme ça, les enfants pourront avoir :

  • de jolis vélos rose avec des autocollants  de voiture de courses
  • des vélos noirs avec des princesses à paillettes
  • des vélos bleus avec des animaux dessus
  • etc.

Et les enfants pourront choisir des vélos orientés ville ou orientés sport sans avoir l’impression de devoir prendre un vélo qui ne leur est pas destiné…