Au niveau de la garde d’enfant, j’ai un peu l’impression d’avoir toujours fait les mauvais choix. Il y a eu :
Hormis le manque de chance, pour chacunes d’elles nous avons dû fermer les yeux sur certaines choses, faire des compromis.
Donc ma deuxième auxiliaire parentale a arrêté de travailler début juillet. Parce qu’elle nous avait promis à multiples reprises qu’elle reprendrait le travail ensuite, que jamais elle ne s’arrêterait de travailler,nous avions décidé que je prendrais un congé parental le temps de son congé maternité. L’idée était de perturber le moins possible nos enfants, qu’ils gardent leur rythme, leurs habitudes, qu’ils n’aient pas à s’adapter à une nouvelle personne.
Quand elle nous a annoncé, 1 mois avant sa reprise qu’elle était en arrêt maladie 1 mois de plus, j’ai pu prolonger un peu mon congé parental, et mes parents nous ont gardé les enfants 2 semaines. Elle nous avait garanti que cela ne changeait pas sa motivation à revenir travailler, il n’y aurait plus de contre temps. 1 mois avant sa reprise, 2 semaines avant sa reprise, je lui ai redemandé si elle était sûre de reprendre, et que surtout, au moindre doute, elle nous appelle pour qu’on chercher une solution « au cas où ». Mais à chaque fois, aucun doute n’a été exprimée, elle m’a garantie qu’elle revenait travailler, c’était sûr et certain.
Comme annoncé, elle est revenu travailler lundi. Mais elle nous a également annoncé le matin de sa reprise qu’elle démissionnait et que dans 15 jours, nous nous retrouvions sans solution de garde pour mes enfants. Je suis vraiment sous le choc :
- je suis choquée parce que je ne m’y attendais pas, je l’avais encore eu au téléphone le vendredi précédent.
- je suis choquée d’imposer à mon fils de 2 ans, qui a un peu du mal à se séparer de nous, de devoir s’adapter à sa nounou pendant 2 semaines pour mieux s’en séparer et de devoir tout recommencer par la suite.
- je suis choquée de devoir demander à mes parents, à mon beau-frêre de nous dépanner le temps qu’on trouve une solution acceptable.
- je suis choquée que la loi ne nous donne que 2 semaines pour nous retourner. On parle bien d’enfants, même de bébés, pas d’objets qu’on confie à n’importe qui.
J’en veux à ma nourrice, même si elle ne fait que respecter son droit, et qu’elle ne voit pas dans la situation dans laquelle elle nous met. Je m’en veux à moi aussi, car la solution aurait été de m’arrêter dès le début de son congé maternité jusqu’à la rentrée à l’école de mon fils.
En attendant, les options qui s’offrent à nous sont :
- de prendre une assistante maternelle pour notre fils, et mettre nos filles à la cantine et à la garderie,
- de prendre une auxiliaire parentale pour les trois,
- de mettre notre fils en crèche et nos filles à la cantine et à la garderie (ah non, en fait, la crèche c’est presque impossible),
- que mon mari s’arrête à son tour (il voudrait bien, mais la différence de salaire est beaucoup trop importante),
- que je m’arrête à nouveau, refuse une promotion que mon chef me propose, fasse une croix sur ma boite actuelle auprès de laquelle je n’ai plus aucune crédibilité.
Les deux premières solutions sont l’annonce d’autant d’embûches que ce que nous avons déjà vécu, on n’aura aucune garantie que cela se passe bien, aucune garantie d’avoir encore des contre-temps.
Je ne sais pas encore ce que nous allons faire. Mais ce qui est sûr, c’est que pour le bien être de nos enfants les deux dernières solutions sont les meilleures…
Comme promis, voilà la solution miracle pour ne pas avoir des problèmes de garde pour ses enfants : il ne faut pas travailler